L’équipe du Cameroun pour cet Afrobasket féminin de 2021 à été considérablement rajeunie. Nous nous penchons dans cet article sur deux joueuses qui sont à leur première sélection et qui présentent plusieurs autres similarités.

Marguerite Effa et Marina Ewodo puis qu’il s’agit d’elles ont été formées à l’extérieur. Marguerite est un pur produit des USA. Cela transparait dans son jeu fait à la fois de technique, d’agressivité et d’adresse. Apres un parcours complet jusqu’en NCAA, elle évolue aujourd’hui comme professionnelle en Europe. Marina quant à elle, vient du moule de formation français , notamment de Montpellier. Elle est passée après son baccalauréat à l’Université au USA avant de rentrer en France pour évoluer en Ligue Professionnelle.

Alors si ces filles ont été formées à l’extérieur d’où vient ce solide rattachement au Cameroun ? Bien évidemment des parents. Marguerite est la fille de M. Effa, ancien du Lycee Général Leclerc de Yaounde en classe de terminale D au début des années 90. Il était international camerounais mais en judo. Sa défunte mère, compagne de M.Effa, est née dans une famille de basketteur. On dit que l’un des aînés, le feu Moto, malheureusement parti très tôt au sommet de sa carrière d’officier de l’Armée et sportive, fut l’un des meilleurs basketteurs que le Cameroun ait connu. Ses petits frères Bouaba et Bessimbene furent trempés eux aussi dans le basket-ball. La petite Marguerite Effa, 24 ans on le voit a de qui tenir et est solidement rattaché au pays de ses ancêtres le Cameroun.

On observe des similitudes certaines avec le père de Marina qui n’est autre que M. Ewodo Narcisse. Il fut lui aussi au Lycée Général Leclerc au début des années 90 en série A. International Camerounais lui aussi mais de Basketball, Narcisse fut l’un des plus doués de sa génération. Avec 2m, une technique incroyable et un shoot soyeux, il fut l’un des premiers à démontrer qu’on puisse jouer à l’extérieur avec cette taille. Il partit du Cameroun pour l’Université aux USA et termina par une riche carrière professionnelle en Europe. On peut comprendre pourquoi Marina a commencé à Montpellier. Mais ce qui est le plus troublant, c’est l’influence du papa dans le choix de la discipline sportive et surtout la similitude dans le jeu. Marina rappelle indubitablement son papa. C’est un bonheur de compter ces deux merveilles dans notre équipe nationale et on dit merci aux papas pour leur avoir même à distancer inculqué cet amour du pays d’origine.